Dans le cadre de la préparation des expositions de l'enseignement primaire public, le Ministère de l'Instruction Publique demande aux instituteurs, à la fin du XIXe siècle, de rédiger une monographie de la ville dans laquelle ils exercent. Ainsi, pour la ville de Marbache, l'instituteur BOULANGÉ réalise ce travail sur un cahier d'école de 16 pages. Pour les aider dans la rédaction de cette étude, un questionnaire type était fourni par le ministère. Voici la retranscription de la monographie de  | ![]()  |               
              
SAIZERAIS.
Département de Meurthe-et-Moselle.
.....................1° Situation de la commune ............Plan de Saizerais  | 
          
 Situation de la commune
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…...La commune de Saizerais fait partie du canton de Domêvre-en-Haye et de l'arrondissement de Toul ; elle est distante de 10 kilom. du chef-lieu de canton, de 19 kilom. du chef-lieu d'arrondissement et de 20 kilom. du chef-lieu de département.
…...Elle est limitée au Nord par les territoires de Villers-en-Haie et de Dieulouard ; à l'Est par ceux de Belleville et de Marbache ; au Sud par celui de Liverdun, et à l'Ouest par celui de Rosières-en-Haye.
…...Sa superficie comprend 1109 hectares 6308 de terres labourables ; 2 hectares 4286 de prairies naturelles ; 5 hect. 8381 de terrains plantés (vignes etc.) ; 293 hect. 1920 de bois ; 1 hect. 3488 de landes ; 3 hect. 6773 de propriétés bâties ; et 28 hect. 6313 de grandes routes, chemins soit un total de : 1444 hectares 7469.
…...La commune de Saizerais fait partie du plateau de Haye et par suite son territoire est très peu accidenté ; l'on remarque seulement quelques dépressions de terrain qui portent ordinairement le nom de Vau ou Valoste ; il est composé en majeure partie de terres à sol argilo-siliceux (terres rouges, terre de haie, formation tertiaire des minerais de fer en grains, remaniées par le Diluvium) et de terres à sol argilo-siliceux avec excès de sable et un peu de carbonate de chaux (terres blanches, formation tertiaire des minerais de fer en grains avec mélange de marne oxfordienne) à sous-sol imperméable.
…...La commune comprend 2 sections : St Amand ou le gros Saizerais et St Georges ou le petit Saizerais ; son territoire se divise en 7 sections : la section A du Cheval Corrompu ; la section B du chêne ; la section C de Renot - ; la section D de Haie en Fond ; - la section E des Bois ; la section F des Brûlés – et enfin la section G du village.
 Liste des noms de la commune.
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______ Fermes . ______
              
             
              
 Neyette – dont une partie seulement sur le territoire de Saizerais et l'autre sur celui de Liverdun. 
 ______ Collines . ______ 
 
 
 
 ______ Forêts . ______
              
                             
              
 
 …...........(1) Ce bois appartenait autrefois à la Commune ; il fut échangé par Stanislas, duc de Lorraine pour le Canton des Garennes ; en 1844 ou 45 l'État avait voulu faire annuler Cet échange ; mais les tribunaux le considérèrent comme étant fait dans de bonne formes et l'État fut débouté de sa demande. 
 
 ----- Section A du cheval Corrompu. ----- …....Sur le Bois de Villers – Le Sga – Devant le Sça – Champ le Gâteau – Montant de Gépine – Les Termines – Au Cheval Corrompu – Entre deux Lieux – La Bruyère - 
 ----- Section B du Chêne. ----- …....Champ de la Pesère – Haut de Vinga – Longchère -Longues raies sur la Vau de Nanéchamp – Coulogne – Gépine – Gépine sur la Vau de Manonville – Champ des Roches -La Peute – Longues raies sur le chemin des Moulins – Sur le chemin des Moulins – Croix Jean Côme – Haie des Pairies – Es Chalnère – Au dessus de la haie des Moulins – En Voiste – Haie Tantanet – Paquinotte – Champ des Féves – Sur le chemin de Fourchevoie – Croix Mission – Longues raies sur le chemin de Fourchevoie – Au Chêne – La Pendue – Le Closé – Paquinotte sur le Closé – Devant la Cumenel – Derrière la Cumenel – Aboutissant sur la Haie Tantanet – Chapé Champ – La Haie du Pont – Bois des Chênes – Les Rays d'Union – les Garennes (1) (1) Ainsi nommée parce que les Seigneurs de Phalsbourg avaient le droit d'y établir des garennes pour leurs lapins. 
 ----- Section C de Renot. ----- …....Voir Pire – Montant le buisson de Vau – Chignon Pré – Derrière le Bois St Champ – Au-dessus du sentier de Belleville – Sur le sentier de Belleville – Travers le Chemin – Sur le bois des Moines – Petite Sau – Haie Baillot – Traversant le Chemin de Bas – En Bugne – Montant du haut de la Fête – Sur le haut de la Fête – Haut de la Fête – La Sau – Tripes de Loup – Sur Villers – Bois des Chênes – L'Épine Denys – Le Rénot – Haie de Belleville – Le Mont – Prairie St Georges – Au-dessus des Prés – Travers le sentier de Dieulouard – Girard – Vau – L'Huillier – Es Vigne – Les Espadins – Noyer la Gliard – Haie du Pont – Noyer Fida – Sur le Chemin de Pont-à-Mousson - 
 ----- Section D de Haie en Fond. ----- …....Au-dessus des Vignes – Côte St Amand – La Folie – Sous les Vignes – En Hérionvaux – Hérionvaux – En Hétro – Sur le Chemin de Liverdun et de l »Avant-Garde – Fonf de Chênot – Derrière Chênot – Croix Banard dite aux Zerailles -Ezerailles – Au-dessus de la Vau des Vignes – Sur le Chemin de Nancy dit le Champ de Metz – Les Champs de Metz – Grande Courberoye – Petite Courberoye – Entre les haies – Sur le bois de Liverdun – Pâquis des Vignes – Pâquis dit Haute-Epine – Pâquis des Fromards – Travers du Chemin de Toul – Sur les Fromards – Devant les Fromards - St Pierre Champ sur le Chemin de Toul – St Pierre Champ – L'Ognon – Sur la Haie en Fond et Chemin de Voirinsulle – Traversant le sentier de Voirinsul – Petit Noyer – Ebouotte – La Chiennerie – Haie en Fond – Bas de Haie en Fond – Sous Haie en Fond – Derrière Montant Fauvé – Montant Champ Fauvé – Bas se Chênot – Montant Chênot – Derrière le Chênot sur le Sentier – La Corotte – Sur le Chemin de la Vau du Chaufour.----- Section E des Bois. ----- …....Pointe des Champs de Metz – Au Tremblot – Poirier la Rate – Poirier la Rate dit Temblot – Jardin des Cornouilles – Fosse du Tonnerre (1) – Cense St Pôl (2) - ….(1) Il se trouve à la fosse du tonnerre une source voutée qui servait autrefois aux métayers de la Cense St Pôl. Cette source a-t-elle jailli d'un trou fait par le tonnerre, c'est ce que l'on ne peut assurer. ….(2) Ancienne métairie dans  laquelle on voit encore les restes des anciennes constructions. 
 ----- Section F des Brûlés. (1) ----- …....Haut de Vinça – Queue de Pèle – Près du vieux chemin – Haie Hallier – Pièce des Seigneurs – Au bout de la pièce des Seigneurs – Poirier Brochard – Derrière Allant dit le petit Jardin – Derrière Allant – Descendant derrière Allant – Derrière Allant à côté du bois – Sur les Brûlés – Pâquis des Brûlés – (1) Fond de la Melotte – La Melotte – La Maix – Aux Chênes – Haut de la Croix – Sur le Haut de la Croix – Haut de la Croix sur la Melotte – Haut de la Croix sur le sentier – Sur le Chemin de Toul – Traversant le chemin de Toul allant sur Bourgaumont – La Miette le Renard – Bourgaumont – La Miette le Renard – Fond de Bourgaumont – Bourgaumont sur le bois - (1) Autrefois ce canton était couvert de bois qui ont été brûlés, de là le nom qui lui a été donné. 
 ----- Section G du Village. ----- …....Es Vignes – Girard Vau – Le Pâtural – Prés de St Georges – La Daquinotte – Champ des fèves – Croix de Mission – Le Mont – Près St Amand – Jeu de Quilles - 
 
 
 
 …....Le territoire de Saizerais étant situé sur le plateau de Haie, n'est traversé par aucun cours d'eau.  | 
          
Particularités météorologiques.  | 
          
…....Aucun fait particulier n'est à signaler ; il est cependant à remarquer que Saizerais ne reçoit ordinairement que l'extrémité des orages, car d'un côté la Moselle et la forêt de Haie, de l'autre les Collines de l'Argonne et de l'Ardenne, les font dévier à l'Est ou à l'Ouest, aussi est-t-il assez rare que les récoltes soient grêlées.
Statistique de la population.  | 
          
| Années | 1810  | 
            1812  | 
            1815  | 
            1821  | 
            1831  | 
            1836  | 
            1841  | 
            1846  | 
            1851  | 
          
| Nombre d'habitants | 500  | 
            635  | 
            709  | 
            700  | 
            730  | 
            786  | 
            853  | 
            862  | 
            907  | 
          
| Années | 1856  | 
            1861  | 
            1866  | 
            1871  | 
            1876  | 
            1881  | 
            1886  | 
          
| Nombre d'habitants | 816  | 
            844  | 
            812  | 
            783  | 
            757  | 
            775  | 
            757  | 
          
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               …....En 1886, la population se  décomposait ainsi qu'il suit : 389 du sexe masculin ; 368  du sexe féminin.  | 
          
 Constitution physique, us et coutumes .
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…....Les habitants sont de taille moyenne ; on ne rencontre guère chez eux de ces difformités ou infirmités fréquentes dans les pays accidentés. Un certain nombre sont bûcherons, d'autres travaillent aux mines de Marbache ou aux forges de Pompey et le reste s'adonne à la Culture.
…....Les parents ne comprennent pas encore tous les bienfaits de l'instruction ; ils ont le grand tord d'employer, aux travaux des champs, des enfants beaucoup trop jeunes ou de les retenir à la maison pour des futilités, aussi le nombre des absences est-il très considérable et suit une proportion croissante depuis quelques années, ainsi que l'on pourra s'en convaincre par le tableau ci-dessous ; cela tient au peu de rigueur qu'a montré la Commission scolaire.
| Année | 1882-83  | 
            1883-84  | 
            1884-85  | 
            1885-86  | 
            1886-87  | 
            1887-1888  | 
          
| Moyenne des élèves | 48  | 
            48  | 
            50  | 
            48  | 
            48  | 
            43  | 
          
| Nombre d'absences | 2276  | 
            2845  | 
            2313  | 
            2405  | 
            2668  | 
            2794  | 
          
| Moyenne par élève | 47  | 
            60  | 
            46  | 
            50  | 
            55  | 
            65  | 
          
Etat des terres .  | 
          
…....Les terres sont dans un état convenable d'entretien, et chacun tient à honneur d'avoir des terrains exempts de mauvaises herbes. C'est l'assolement triennal qui est suivi ; mais les jachères sont rares car les habitants se livrent surtout à la culture des pommes de terre (poutatons). Ce qui pour eux est une source de richesse par suite de l'écoulement facile qu'ils en trouvent à Nancy ; on peut estimer au moins à 180 hectares la superficie plantée en pommes de terre.
…....Les engrais ne sont autres que les engrais naturels et jusqu'à ce jour les cultivateurs n'ont pas encore fait usage des engrais artificiels.
…....Il y a très peu de prairies naturelles, (3 hectares environ) le terrain ne s'y prêtant pas ; mais par contre on peut évaluer à 200 hectares les prairies artificielles : luzerne, sainfoin, trèfle.
Culture de toutes pièces .  | 
          
…....A part la ferme de Neyesse, il n'y a pas à Saizerais de culture de toutes pièces, au contraire le territoire est très morcelé ; mais malgré cela, la récolte des céréales suffit au delà à la nourriture des habitants.
Usages particulier concernant la culture et le pâturage .  | 
          
…....Il n'y a aucun usage particulier concernant la culture ; quant à la pâture , elle est à peu près nulle par suite du manque de prairies naturelles ; le règlement d'ailleurs est celui de tout le département et dressé par M. le Préfet.
                        
Pêche et chasse .  | 
          
…....Aucun cours d'eau ne passant sur le territoire , les habitants ne peuvent s'adonner au plaisir de la pêche ; cependant chez quelques-uns la passion les pousse jusque sur les rives de la Moselle, à Liverdun ordinairement.
…....Quant à la chasse, elle est réservée à un petit nombre , 5 ou 6 personnes seulement prennent un permis mais d'autres s'en passent volontiers et préfèrent le braconnage. Le gibier que l'on rencontre est celui de la région de l'Est : lièvre, sanglier, chevreuil, cerf, loup, blaireau, chat sauvage.
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 Archéologie et historique
 
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Commune de .............Saizerais. .....Population : ..............757 habitants. 
 Noms anciens de la commune : Etymologie : - Sasiriacum – titre de 942 du pape Etienne IX, dans le Confirmatif de la fondation de l'abbaye de Bouxières-aux-Dames (Dom Calmet p. 350 tome 4, preuves de l'histoire de Lorraine). - titre de l'empereur Athon (965) Confirmatif des biens de l'abbaye (p. 362 Dom Calmet) - Sasireium – titre de la fondation de la Collégiale de Liverdun (1188) – (p. 405. ecclesiam de utroque sasireio)  | 
          
Origines de la Commune .  | 
          
…....Le village de Saizerais est assez ancien puisque le pape Etienne IX dans un titre Confirmatif de l'abbaye de Bouxières (942) parle déjà de son église.
…....Rien n'indique dans ce titre  lequel des deux villages y est mentionné ; mais il est à  supposer que primitivement il n'en existait qu'un, puisqu'il est  seulement question pour la première fois de ces deux localités dans  une charte de Pierre de Brixey (1188) pour la fondation de la  Collégiale de Liverdun (ecclasiam de utroque Sasireio – Dom Calmet  p. 401).
…....Quoi qu'il en soit, la section St  Georges paraît être la plus ancienne, car toutes les voies de  communication avec les villages voisins, partent de ce point ;  d'ailleurs  l'abbaye de Bouxières possédait l'église St Georges et  tout ce qui lui appartenait avec une vigne.
…....En 1305, Simonin de Valsneis (?) et  Françoise, sa femme, vendent au comte de Bar sont ce qu'ils avaient  es deux Sazerey et dépendances moyennant sept vingt livres de bons  petits tournois anciens.
…....Par lettres patentes du 15 août  1526, le duc Antoine donne Jean, bâtard d'Anjou la retenue des  hommes du marquisat du Pont aux lieux de Saizery St Georges et St  Amand.
…....Le 20 novembre 1589, les habitants  des deux Saizerais donnent leurs reversales au duc Charles III à  cause de l'ascensement à eux fait par le dit duc de certaines pièces  de terre contenant 484 arpents , sises en leurs bans, moyennant une  rente annuelle de 12  f , qu'ils se sont engagés à payer.
…....Le 20 mai 1595, Jean de La Vallée,  capitaine de Liverdun, donne également des reversales à cause de  l'ascensement à lui accordé d'une contrée de bois rapailles sise  entre les deux Saizerais, dite le bois Saint-Paul.
…....Le 2 janvier 1627, Charles IV  déclare, par un mandement adressé aux surintendants des ses  finances et aux gens de sa chambre des comptes, ce qu'il veut que le  prince de Phalsbourg jouisse des terres dites aubaines, produisant  une rente de 12 f  par an, due par les habitants de  Saizerais.
…....On trouve à la date de 1718,  plusieurs pièces relatives à une contestation entre ces derniers et  l'évêque de Toul au sujet d'anticipations commises par eux au bois  d'Atrone (Natron aujourd'hui).
…....Les  comptes du domaine de  l'Avant-Garde contiennent aussi les notes suivantes : «  Il est dû, aux lieux des Saizerais la somme de 7  f  7 gros  8 deniers venant des francs laboureurs et francs manouvriers ,  qu'iceux laboureurs doivent sur chaque assise et sont tenus payer  chacun an au jour de fête St Rémy, le laboureur faisant charrue  entière de quatre chevaux , 2 sous, les manouvriers un sou, et la  veuve 6 deniers. »
…....En 1627, le octobre, ce droit  d'assises fut réglé de telle sorte que chaque charrue payait la  même redevance quel que fut le nombre de chevaux attelés.
…....Les habitants des Saizerais étant  obligés à la garde du château de l'Avantgarde, doivent par chancun  an , pour leur cote, onze francs huit gros.
«…....Il résulte de différentes  mentions des comptes précédents que les villages des Saizerais  furent dépeuplés pendant les guerres du XVIIe siècle : (Néant  compte en 1639 de la somme de 12 f  de cens dus pour les terres  aubaines des Saizerais qui se paient par les habitants du dit lieu, à  cause qu'il n'y a que 4 ou 5 personnes aux dits villages et que les  dites terres demeurent en friche. »
«…....En 1649, il y reste deuw  conduits, de quoi le comptable n'en a reçu aucune chose au sujet de  la pauvreté des dits villages qui ont été ruiné tout récemment  par l'armée de M. d'Erlac qui a séjourné tant ès dits lieux  qu'aux environs un fort long temps.
…....On voit, par une note des compte du  trésorier général, pour l'année 1609, que le prince de Phalsbourg  avait établi une garenne à lapins près de Saizerais.
…....Les habitants de cette commune  disent, dans la déclaration fournie par eux en 1738 : « La  communauté possède environ 1800 arpents de bois à 400 verges  l'arpent, mesure ancienne des lieux, qui est pour son affouage  annuel ; les titres desquels se sont trouvés brûlés dans  l'ancien château de l'Avantgarde, par le malheur des guerres. Elle  possède 50 arpents de paquis en rapaillle, au canton appelé – la  Froma, de 250 verges l'arpent ; environ 40 arpents de paquis en  trois cantons (etc.) ; un canton de terres, appelées terres  aubaines, contenant 303 arpents mesure des Saizerais, revenant à  celle de Nancy , à 484 arpents. »
…....Il y avait à Saizerais St Georges,  un fief appelé le « Baillage d'Ancillon »
…....On lit dans l'état du temporel des  paroisses (1712) :  « La paroisse de Saizerais est  composée de Saizerais St Georges où l'on croit qu'est la mère  église, et de Saizerais St Amand qu'on regarde comme annexe. Il y a  fonts baptismaux et cimetière aux deux églises. Les habitants des  deux villages ne font qu'une communauté, composée d'environ 50  ménages (aujourd'hui 260). Le patronage de la cure appartient aux  chanoines de Liverdun (il leur avait été donné par Pierre de  Brixey). La seigneurie en toute haute justice, moyenne et basse, est  à S. A. R. (le Duc) ; néanmoins le sieur de Tillon d'Ecuelle a  part dans la basse justice . ».
... début de la monographie
Monuments primitifs .  | 
          
Il n'existe sur le territoire aucun monument primitif.
Monuments gallo-romains .  | 
          
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               …....On croit que la voie romaine de Langres à Metz passait sur le territoire de la commune ; mais c'est une chose trop problématique que pour la donner comme certaine ; ce serait d'ailleurs le seul vestige des monuments gallo-romains.  | 
          
Monuments du moyen-âge, de la Renaissance et des temps modernes.  | 
          
        
…....L'église est tout à fait moderne  et n'a été livrée au culte qu'en 1858. Auparavant, il y avait 2  églises ; St Georges qui datait du IXe  siècle et St  Amand qui  paraît remonter au XIIIe siècle. Aujourd'hui elle est dédiée à  St  Amand comme patron principal et à St  Georges, comme patron  secondaire, elle a 11m  sous voûte, 20m  de large et 45m  de long.
          …....La voûte, portée par des piliers  dépourvus de chapiteaux, est en ogive et en pierre.
          …....Les fenêtres ont la forme ogivale   géminée, surmontées d'une rosace avec des vitraux modernes.
          …....La porte est également ogivale  avec mélange de style du XIV et du XV siècle, et n'a qu'une  ouverture formée de deux vantaux.
          …....Il n'y a dans l'église qu'un  bas-relief provenant de l’ancienne église St  Georges, style roman,  sur lequel sont représentés les douze apôtres avec le couronnement  de la Ste  Vierge au milieu ;
          …....Un oculus, représentant une  colombe fixant deux chiens qui la menacent.
          …....Le clocher est en pierre et  supporté par les piliers du portail.
          …....Les cloches datent de 1864, et  portent ces inscriptions :
- 1° Grosse : - J'ai été fondue  en 1864, payée par la fabrique de Saizerais, sous l'administration  de m. m.  Antoine Bigot et C. Baillot adjoint et de Charles  Joseph Boiteux, curé ; (ce commencement d'inscription est  reproduit sur les 2 autres cloches). J'ai eu pour parrain M. Armand  Doyotte, curé de Royaumaix et pour marraine Mme  Marie Moitrier,  épouse de M. Charles René, qui m'ont nommée Marie -
          ......................A la reine des Vierges.
          ............Fonderie de Perrin-Martin à Robecourt  (Vosges).
2° moyenne – J'ai eu pour parrain M.  Constant Baillot et pour marraine Mme  Victorine Marie Bigot qui m'ont  donnée le nom de Victorine.
......................A St  Amand et St  Georges.
          3° petite – J'ai eu pour parrain M.  Pierre Gosserez religieux dominicain, pour marraine Mme  Anne Gillet  épouse de M. Jb Gillet qui m'ont donné le nom de Anne.
          ......................A St  Nicolas de  Mirrhe.
          …....Deux cloches provenant des  anciennes églises font partie actuellement , de la sonnerie de la  Chapelle de Bonsecours à Nancy.
…....Il n'y a aucun autre monument remarquable dans la commune, ni aucun vestige qui puisse faire supposer qu'un établissement intéressant ait existé sur le territoire.
…....En fait de titres anciens on ne trouve, à la mairie qu'un titre du 16 octobre 1627 qui règle les conditions d'après lesquels les cultivateurs pourront labourer les terres et qui fixe les redevances à donner par charrue.
…....Les superstitions tendent à disparaître ; quelques personnes cependant croient encore aux jeteuses de cartes, diseuses de bonne aventure, ou dormeuses ; mais cela ne se rencontre plus guère que chez les personnes âgées.
…....Le seul dicton qui ait quelque  sens, est celui-ci : 
          …..................................................Vent  et pluie d'Ardennes
          …..................................................n'apportent  rien en Lorraine.
…....Aucune bataille ne s'est livrée sur le territoire au 17e siècle. Cependant, vers 1639, le village fut presque entièrement détruit par les Suédois, ainsi que je l'ai déjà dit dans l'historique de la commune.
.............................L'Instituteur,
..............................Boulangé
….............
          
          
          ….....Plan de Saizerais figurant  dans cette monographie : 
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Document conservé à la Bibliothèque Municipale Stanislas de Nancy
          Cote 
www.reseau-colibris.fr
www.kiosque-lorrain.fr
..


