Le territoire de Pompey est borné au  Nord et au Nord-Ouest par celui de Marbache ; au Nord-Est par  celui de Custines, à l'Est et au Sud par celui de Frouard et enfin  au Sud-Ouest et à l'Ouest par celui de Liverdun.
          Il est situé dans la vallée de la  Moselle, et tire son nom, dit la tradition, du pont jeté sur cette  rivière, sur la route Nationale N°57 pour lequel, autrefois on  payait une redevance ; on l'appelait pour cette raison Pont  payant puis Pont paye, d'où est venu Pompey.
          Le territoire de Pompey est tout à  fait accidenté ; il se trouve sur le versant  Sud et Est d'une  ramification des Argonnes orientales.
        Son climat est généralement très  chaud sur le versant  Sud et plus frais sur le versant Est, donnant  sur la Moselle grossie alors de la Meurthe. La végétation est  toujours, à Pompey, en avance de plusieurs jours sur celui de  Frouard qui est exposé, pour partie, exactement le contraire ;  son élévation au-dessus du niveau de la mer est de  197m156 sa plus grande longueur du Nord au Sud  est de 2K500 et de l'Est à l'Ouest de  4K250 et sa superficie de 800Ha09,  chiffre rond qui se décomposait en 1808 de la manière suivante :
| savoir : | Terre  ….........................  | 
            98Ha  | 
            41  | 
            x 
 
  | 
            de l'Etat .......... 274Ha 51  | 
          
Le reste, c'est-à-dire 12Ha  représente la surface des chemins et places publiques à la même  époque.
..Cette division du territoire de  Pompey a subi depuis cette époque bien des variétés : 1850,  le domaine public prenait, pour l'établissement du chemin de fer,  7Ha61a de terre ;  en 1869, il acquerrait pour l'établissement du canal latéral de la  Moselle, 3Ha50 de terre et 1Ha50  de près ; enfin à la suite de la malheureuse guerre de 1870,  le transfert d'Ars sur Moselle à Pompey de l'importante usine de  M.M. Dupont et Dreyfus nécessita l'acquisition de 25Ha  de terre et 60 ares de vigne, et changea de font en comble la  situation de la commune, sous le double rapport de la configuration  du territoire et des habitudes de ses habitants.
,,En sorte qu'aujourd 'hui la  superficie du territoire de Pompey se décompose de la manière  suivante :
Terres labourables …......   | 
        79Ha  | 
        73  | 
        --> 736Ha 36 | 
(1) En …. M. de Lasalle fit défricher dans la forêt de la Croix Renard 17Ha de bois pour en faire une petite ferme.
à cela nous ajoutons, pour arriver à la surface totale du territoire,
1°  | 
        Terrain  | 
        occupé  | 
        par le chemin de  fer ..................  | 
        7Ha  | 
        61  | 
        --> 72Ha 23 | 
..Ainsi qu'on peut le voir par l'examen des deux tableaux ci-dessus, l'établissement du chemin de fer, du canal et des usines a enlevé à la culture environ 33Ha de terre, 3Ha50 de près et 60 ares de vignes.
 
        
        
 Constitution géologique 
  | 
          
        
,,Le sol du territoire de  la commune de Pompey, considéré sous le rapport géologie, est un  terrain de formation secondaire dit Crétacé ; il renferme,  dans certains endroits, des couches de roches sédimentaires ou  neptumiennes qui se reconnaissent par leur structure régulière et  leurs principes calcaires, dans d'autres des couches de fer  oolithiques dont le minerai qui renferme environ [blanc] de fer, est  exploité par la société Montataire.
J'ai trouvé dans des  fouilles qui ont été faites pour la construction de l'école de  Pompey, au milieu d'argile presque pure, des pierres rondes, sortes  de pétri-faction ayant la forme d'un œuf, mais ayant d'un œuf  ayant 25 à 30cent de long sur un diamètre  à  la partie la plus grosse, de 15 centimètres à 18 centimètres.  L'extérieur de ces pierres très dures, semble être très  calcaire ; c'est une espèce de pierre à chaux assez semblable  à celle employée pour la fabrication de la chaux hydraulique de  Varangéville ; l'intérieur est garni de couches séparées  entre elles de carbonate de chaux parfaitement cristallisé. J'ai  trouvé de ces pierres dans d'autres parties du territoire.
D'autres fossiles que  j'ai recueillis et placés dans le petit musée scolaire que je suis  en train d'organiser, tels que des turrilites qu'on rencontre en  grand quantité, des exogyres, des ammonites, des nucules etc., m'ont  confirmé que le sol, ainsi que je l'ai dit plus haut, est bien un  terrain de formation secondaire dit Crétacé.
,,Considéré au point de vue agricole, le sol formé de matières végétales et animales auxquelles l'influence atmosphérique aussi bien que l'action des labours a mélangé des parcelles de toutes sortes de la masse terrestre, peut se diviser en deux classes.
1° Les terrains calcaires oolithiques qui forment la section A dite de l'Avant-Garde, la partie Est de la section C, dite du vieux château et la section D, dite des Roches. Ces terrains reposent sur un sol très perméable, et sont recouverts en grande partie par des forêts et par les vignes. C'est dans ces parties que se trouvent les roches dont j'ai parlé plus haut et dont quelques unes sont exploitées et donnent des moellons à bâtir assez estimés.
2° Les terrains argilo-silicieux, avec une quantité de sable plus ou moins forte suivant les cantons, et du carbonate de chaux. Ils forment la section D dite de St Euchaire. C'est une terre plus blanche que les précédentes, mais qui contient aussi une certaine quantité de fer, on y remarque la plante connue sous le nom de Pas d'âne (Tussilago farfara) et la Ronce (zubat) ce qui indiquerait que cette terre contient de la marne en assez grande quantité. Le sous-sol expose généralement sur une couche de sable qui dans quelques endroits atteint une profondeur considérable.
        
Hydrographie  | 
          
        
..Le territoire de Pompey  est traversé par la Moselle qui coule d'abord de l'Ouest à l'Est  jusqu'au pont de Frouard ; là, elle s'incline vers le Nord où  elle continue à se diriger après avoir reçu sur sa rive droite, à  la Gueule d'enfer, les eaux de la Meurthe.
        ..Les eaux de la Meurthe  coulent généralement sur un lit de cailloux ; elles sont pour  cette raison beaucoup plus limpides que celles de l'autre rivière  qui ne fait qu'effleurer le territoire de Pompey.
..Le village est alimenté  par trois fontaines dont les eaux proviennent de la côte de  l'Avant-Garde, comme je l'ai déjà dit, est une ramification des  Argonnes orientales et dont l'altitude est d'environ 365m  les eaux, qui ne manquent jamais, sont assez potables ;  traversant tantôt les minerais de fer, tantôt des couches de pierre  calcaires, elles tiennent en dissolution du fer et du carbonate de  chaux ; cela se remarque très bien par les résidus qu'elles  déposent sur les parois des vases dans lesquels on la fait chauffer.
        
L'agriculture à Pompey  | 
          
..La commune de Pompey,  avant la guerre de 1870, ne comptait que 663 habitants qui  s'occupaient exclusivement de la culture de la vigne. Alors cette  culture était bien suivie ; le vin qui avait et à juste titre  une bonne renommée, se vendait très bien et les habitants vivaient  paisiblement du produit de leur travail. La population de Pompey  était d'ailleurs une population de mœurs pures ; elle était  douce, tranquille et hospitalière ; aussi bon nombre de  fonctionnaires publics et des plus distingués, charmés  des  mœurs pures des habitants, fascinés par le site charmant qui  s'offre à la vue, venaient y jouir du repos que leur avait mérité  leur vie de travail et de dévouement.
          ..Aujourd'hui la population  qui était  de 1852 habitants au recensement de 1876, dépasse 2000  âmes.
          ..Elle se divise en 2  groupes bien tranchés : l'un industriel et c'est le plus  fort, l'autre agricole ; c'est dans mon sujet de ne m'occuper  que de ce dernier.
,,L'agriculture à Pompey  comprend 2 parties : l'agriculture proprement dite et la  viticulture ; cette dernière partie seule est pratiquée par  les habitants indigènes de Pompey ; c'est donc par là que le  commencerai.
        
Viticulture  | 
          
        
..Il y avait autrefois  76H 91a de vigne, qui,  ainsi que je le faisais remarquer tout à l'heure, étaient  parfaitement cultivées. Depuis l'établissement, à Pompey, des  usines de M.M. Dupont et Fould, la viticulture a beaucoup souffert :  la plupart des journaliers, qui, avant cette époque, se livraient au  travail des champs, l'ont abandonné pour le travaill de l'atelier,  de sorte  qu'aujourd'hui, il n'y a plus que les bons propriétaires  et les femmes qui s'occupent des vignes. On comprend d'après cela   que la culture de la vigne ait été un peu négligée et même  qu'une partie ait été déjà arrachée, c'est ce qui explique  pourquoi de 76H 91a, il  ne reste plus aujourd'hui en vigne qu'environ 70HA.
        ..Ces vignes sont  peuplées de l'espèce vulgairement appelée grosse caces noire  (gamay). Généralement elles ne donnent pas de grands bois, comme on  dit, si ce n'est dans la partie basse de la section C dite aux  Chenevières et dans celle de la même section longeant à gauche le  chemin des jardins fleuris ; des vignes, dans ces endroits,  reposant sur un terrain plus argileux et plus riche, poussent  beaucoup mieux, produisent plus de raisins, mais qui mûrissent plus  difficilement et qui, par conséquent donnent du vin d'une qualité  bien inférieure.
        ..Depuis quelques années  les vignes paraissent très souffrantes et ne donnent plus que des  produits assez médiocres comme quantité (je ne parle pas ici de la  qualité dont la principale cause ne peut être attribuée qu'à la  température) Je crois qu'il en est de la vigne comme de tout autre  denrée ;  le sol est fatigué, ruiné ; d'un autre côté,  les gelées tardives qui se sont succédé depuis quelques années,  ont exercé une influence pernicieuse sur les ceps dont beaucoup ont  été attaqués jusqu'à la moelle, enfin la négligence forcée  apportée dans la culture ; telle sont les causes probables de  cet état de souffrance des vignes.
        ..Je dois ajouter ici une  remarque très importante et qui mérite d'appeler l'attention des  sociétés savantes : Les vieilles vignes donnent encore un  produit tant  soi peu rémunérateur, elle se maintiennent encore  vertes ; mais chose extraordinaire, c'est que les jeunes vignes  périssent ; et, si l'on replante un terrain, à peine est-il en  état de vigne, que les ceps commencent à jaunir et périssent  presque aussitôt ; on remplace ce cep, le suivant subit le même  sort. A quoi attribuer cet état de chose si inquiétant ? Je n'en  sait rien. Je crois qu'il serait de la plus grande urgence de faire  des recherches, au moyen d'analyses sur ce sujet ; on rendrait ainsi  un grand service à l'industrie vinicole, non seulement dans le  vignoble de Pompey, mais aussi dans ceux de bien d'autres localités  (1);
        …......................Le  rendement des vignes, actuellement est de
        …...............................40  hectolitres de vin par hectare
        …................................60  litres d'eau de vie
,,La plus grande partie  de la récolte est consommée à Pompey même ; elle est vendue par  petits fûts aux nombreux ménages des usines.
        ..Ces chiffres de rendement  pourront paraître au-dessous de la vérité, mais si l'on considère  les vides faits dans les vignes par le fléau inconnu que je viens de  signaler, on acquerra la certitude que cette moyenne ne peut pas être  évaluée plus haut. Pour arriver à augmenter le produit de la  vigne, je crois qu'il serait bon d'arracher petit à petit toutes les  vignes malades, de semer à la place une plante fourragère, du  sain-foin ou de la luzerne, suivant le sol, de la conserver ainsi 6,  7 et 8 ans, puis le planter au bout de ce temps.
..Outre le produit de  leurs vignes, les habitants de Pompey trouvant une autre source de  revenus
        1° dans les locations de  terrains qu'ils mettent à la disposition de la population  industrielle par petits lots de 2, 3, 4 ares et plus. Ces terrains,  dont on peut évaluer la contenance totale à 10 hectares, sont  convertis en petits jardinets dont le produit sert à l'entretien des  ménages. Le prix moyen de ces locations pouvant être de  10 f les deux ares quatre centiares, c'est donc  un revenu net de 5000 f
2° dans la vente des  récoltes en fruits et en légumes de toutes sortes, dont les  produits s'écoulent si facilement et qui rapportent  considérablement.
(1)d'après un article publié par M. Maxé, que je viens de lire, la cause du mal que j'ai signalé serait la présence du phyllocera vastatrix
        
Agriculture proprement dite.  | 
          
        
..D'après le second tableau inscrit au commencement de ce petit travail, le sol livré à la grande culture, si je puis m'exprimer ainsi, comprend 79 hectares de terre et 25 hectares de près qui se répartissent de la manière suivante :
Terres  | 
            Prés  | 
          |
Portions afférentes aux  habitants ….........................  | 
            28 hectares  | 
            14 hectares  | 
          
    1° les terres  appartenant à la commune sont complètement morcelées ; environ  [blanc]  hectares se trouvent sur le haut de l'Avant-Garde et ne  donnent que des produits très médiocres, attendu qu'on ne peut peut  y conduire d'engrais ; on y voit quelques champs de pommes de terre,  quelques bouts de sain-foin et parfois un peu de seigle ; dans le  reste on sème un bout de blé, un peu d'orge, d'avoine ; on peut  juger du peu d'importance de ce genre de culture par le tableau de  production qui suit :
    ..La récolte moyenne et  annuelle de tous les habitants est
|           En blé  …....................... de  | 
            25  | 
            quintaux  | 
          
elle est loin, comme on le voit, de suffire aux besoins des habitants.
        
Animaux domestiques.  | 
          
        
D'après le tableau qui  précède, on peut se faire aussi une idée de ce que peut être la  commune de Pompey, sous le point de vue de l'élevage du bétail.
        ..On compte à Pompey 30  chevaux, mais 3 seulement sont destinés aux travaux de l'agriculture  : ce sont ceux de la ferme du haras ; les autres sont tout simplement  des chevaux de traits.
 
        ...........Le nombre des vaches est  de 26.
 
        ...........____________    chèvres  _____  12.
        ...........____________ porcs    _______  35 environ
Quelques personnes  seulement élèvent de la volaille.
2° Ferme du haras. -  Cette ferme d'une contenance de 20 Ha  est  située sur l'Avant-Garde ; elle se compose de 17 à 18 Ha de bois défriché dans la forêt de la Croix Renard à 3500 mètres  environ de Pompey, sur la gauche de la tranchée.
Cette ferme est  décomposée comme il suit : 
Culture en blé …..........Ha  | 
            6 Ha  | 
            environHa  | 
          
.................quantité de semence et rendement moyen par hectares.
  | EnH  | 
            blé :H  | 
            semence H............  | 
            3HL  | 
            RendementH  | 
            14HL  | 
          
..Comme on le voit cette  ferme n'est pas d'un revenu élevé, mais il faut bien le dire, et je  le faisais remarquer au fermier tout dernièrement, cela tient à   ce que ces terres, qui sont très calcaires manquent d'engrais. Le  fermier ne possède que trois chevaux, et une vache et deux ou trois porcs ; le tout mal soigné généralement ; comment obtenir de bon fumier  et en suffisance ? Et puis le peu de fumier qu'on y fait est encore  mal placé.
          ..Je disais donc au fermier  « Pourquoi, sur 20Ha  de terre laissez-vous encore 3Ha de jachères  ? Abandonnez ce système ; faites beaucoup de prairies artificielles  ; élevez du bétail ; vous aurez moins de besogne et plus de  bénéfice. »
3° Ferme de M. Maguin. Cette ferme se compose de 21Ha  de terres, situées au mal de ventre, à la Vaux et à la Grande  Corvée ; d'une prairie, dit le Patural et d'environ 25Ha  de pâturage situés dans la tranchée.
Cette ferme a à Pompey un bâtiment très bien aménagé ; elle  est exploitée par M. Drappier de Frouard ; c'est à dire qu'elle est  en plein rapport. Il ne laisse pas de jachères lui, mais il a soin  de se fournir des fourrages. Aussi possède-t-il de beaux troupeaux.  En 1875 il avait essayé de cultiver le pâturage de l'Avant-Garde ;  mais le parcage étant le seul engrais qu'il fût possible de  transporter sur cette côte, il s'aperçut bien vite que les frais de  culture étaient plus élevés que le rendement. Il dut donc renoncer  à son projet et conserver cette portion de terrain en pâturage.  C'est là, du reste qu'il nourrit en partie ses deux troupeaux de  moutons, celui qu'il a à Pompey comme celui qu'il tient à Frouard.
Les terres se divisent à peu près également en blé , avoine et  pommes de terre ; quelque fois des betteraves remplacent cette  dernière récolte.
.............Semence et rendement moyen par hectare.
      Quantité de semence en blé..... 2HL ½.........Rendement........18 à 20HL
      ..............................Avoine......3HL.......................................35HL
    ................Pommes de terre......10qx..................................150 à 180HL
        
Cultures industrielles.  | 
          
        
Le houblon est la seule  plante industrielle qui soit cultivée à Pompey ; encore y est-elle  en très petite quantité.
          ..41 ares seulement sont  cultivés ; le rendement moyen par hectare est de 1250 kg.
        
        
Apiculture.  | 
          
        
36 ruches sont soignées  à Pompey ; 34 appartiennent au même individu qui s'en occupe avec  beaucoup de soin. Il remplace ses anciens paniers par d'autres à  calottes, bien préférables aux premiers.
,,Les deux autres ruches  sont des essaims de l'année ; ils ont été recueillis par un  propriétaire qui essaie de monter un rucher. L'année, quoique si  pluvieuse, annonce une bonne récolte en miel.
        
        
Valeur des terrains.  | 
          
..La valeur des terrains  à Pompey a subi dans la partie Est, c'est-à-dire dans les sections  B et C, une augmentation extraordinaire depuis la guerre. Les  terrains avoisinant les chemins, ceux qui peuvent servir  d'emplacement pour bâtir, sont d'une cherté excessive ; ainsi ce  qui valait autrefois 300f au plus les deux  ares, valent aujourd'hui 800f,  900f, 1000f; et plus  suivant les positions.
..La saison D au  contraire a plutôt perdu de sa valeur ; ce sont les vignes en plein  les bras manquant, elles ne se vendent plus que difficilement.
J'indique dans ce tableau  ci-dessous la valeur par HA approximative des terrains, suivant leur  position.
Canton  | 
              Valeur locative  | 
              Valeur vénale  | 
            
| Son E du village | 750f  | 
              25.000f  | 
            
Son C Pon de l'Avant-Garde  | 
              30 f  | 
              400 f  | 
            
au meret, Jardins fleuris  | 
              600f  | 
              25.000f  | 
            
Pour le reste du territoire  | 
              250f  | 
              6.000f  | 
            
Voies de communication.  | 
          
..Sous le rapport des communications, Pompey est très favorisé. Outre les chemins vicinaux de Pompey à Liverdun, à Marbache (chemin des Jardins fleuris) et le quai des Terraux, le territoire est traversé du midi au Nord par la route Nle n° 57 de Nancy à Metz, par la Moselle canalisée et par le chemin de fer de Frouard à Metz et à Conflans-Jarny qui a une station à Pompey même.
                    Plusieurs chemins dits d'exploitation, permettent de conduire des engrais dans toutes les parties du territoire, excepté dans le haut de l'Avant-Garde.
                    J'ai déjà dit, en parlant de la ferme de M. Maguin que, sur la rapidité de la côte, il est impossible d'y aborder avec des voitures chargées.
                    ..Les chemins d'exploitation praticables sont :
1° Le chemin des Roches
2° ......id......de la Vigne au vin
3° ......id......de Jeuyté
4° ......id......de de la Vaux
5° ......id......de Custines
..Un nouveau chemin vicinal, le chemin des Ecoles, reliant le quai des Terraux à celui des Jardins fleuris, est en construction ; il a une largeur de 13 mètres.
Plantes et Insectes nuisibles.  | 
          
Je ne veux pas terminer ce petit travail sans parler des plantes et des insectes nuisibles les plus communs dans cette commune.
..Les plantes nuisibles que l'on rencontre le plus communément dans le sol de Pompey sont
                    ........1° Dans les prairies : la mousse, la prèle, le jonc, le colchique.
                    ........2° Dans les champs cultivés ; le chardon, le chiendent, le liseron, la ronce, plantes dont la destruction est toujours très difficile ; la mercuriale ou ramberge, la cuscute, l'ivraie etc...
                    ........3° Dans les chemins les orties, l'éparge, l'euphorbe réveille-matin etc...
                  
..Parmi les insectes nuisibles les plus répandus, il faut citer, le hanneton et ses larves, la calandre des blés, le charançon et la noctuelle des moissons ou vert gris qui vivent dans l'intérieur des grains. Le charançon, la noctuelle, l'altise qui dévastent les champs de colza, les choux etc.., la piëride du chou, chenille verte qui dévore les choux, les salades etc..; le bombyx processionnaire qui prive complètemen les arbres de leurs feuilles, la pyrale de la vigne, dont la chenille mange la grappe de raisin, l'écrivain qui en coupe les bourgeons ; la guêpe et les fourmis qui mangent nos fruits; le criquet voyageur et la sauterelle proprement dite qui détruisent une masse de végétaux. La courtillère et les loportes qui mangent les racines des plantes. On voit aussi à Pompey beaucoup de cerfs-volants qui font aussi beaucoup de mal aux arbres. L'homme ne pourrait jamais détruire tous ces ennemis de l'agriculture ; c'est pourquoi Dieu, dans sa sagesse, a créé les petits oiseaux qui nous sont d'un si grand secoursdans l'oeuvre de la destruction des insectes dont nous venons de parler.
Il est un vieux proverbe qui dit : « L'Oiseau peut bien vivre sans l'homme mais l'homme ne peut vivre sans l'oiseau » aussi je cherche par tous les moyens possibles à protéger ces chères créatures. Tout mon désir est de faire comprendre aux enfants confiés à mes soins, l'intérêt qu'ils ont à respecter les oiseaux et leurs couvée
.....................................................................................................................L'instituteur de Pompey 
                    ..............................................................................................................................Beaudouin
                    ..................................................................................................................................1879
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Document conservé à la Bibliothèque Municipale Stanislas de Nancy
Cote Ms 1663-16
www.reseau-colibris.fr
www.kiosque-lorrain.fr

