


Tous les résistants, les réfractaires au Service du Travail Obligatoire, les politiques, les otages, arrêtés par la Gestapo, torturés, incarcérés puis emprisonnés dans les prisons du Reich, déportés dans les camps d’extermination ou de concentration en Allemagne, en Autriche, en Pologne, en Tchécoslovaquie, qui sont cités dans ce mémoire, avaient tous un lien professionnel avec LES FORGES ET ACIERIES DE POMPEY. Tous les rescapés et des familles d’internés morts ou disparus étaient membres de l’Association des déportés de POMPEY et des environs. Aujourd’hui ces rescapés sont presque tous décédés. N’oublions pas. Ils ont sacrifié leur jeunesse, leur vie pour un seul idéal : la liberté en combattant l’idéologie fasciste.
ARMAND : disparu.
           ...........retour liste              
BESANCON  Bernard Alexandre Jules : est né le 09 octobre 1921 à FROUARD. 
             Il est décédé lors de son transfert du camp de COMPIEGNE-ROYALLIEU au camp de concentration de DACHAU.
             Son décès est enregistré à DACHAU le 05 juillet 1944. La mention "Mort en déportation" lui est attribuée par l’Arrêté du 21/07/1987. 
           ...........retour liste 
DAGOUSKI dit Papillon : disparu.
           ...........retour liste 
DRAPIER Jean, est né le 24 août 1922,
             il demeure à la Croix de Mission à FROUARD lorsqu’il est arrêté le 2 mars 1943 après une rafle.
             Il est incarcéré à la prison d’ECROUVES le 9 mars sous le matricule 1786 puis transféré au camp de COMPIEGNE ROYALLIEU le 10 mars 1943. Il est considéré disparu, aucune information n’est connue pour la suite de son parcours.
           ...........retour liste 
GRIMAL Georges, est né le 18 janvier 1927 à POMPEY.
             Il est incarcéré au KZ-NECKARELZ où les détenus travaillaient dans une usine d’armement,
             dans le Bade Wurtemberg, ce camp était le centre des six «camp Neckar » dépendant du KL de NATZWEILER-STRUTHOF. Après le bombardement du village le 22 mars 1945, les détenus du camp sont évacués par train et
             il circule pour rejoindre DACHAU entre le 28 mars et le 04 avril 1945. Après une longue odyssée le train stationne trois jours dans une prairie entre OSTERBURKEN et ADELSHEIM.
             Les déportés sont affamés et affaiblis. Georges GRIMAL serait décédé le 02 avril 1945 à OSTERBURCKEN.
           ...........retour liste 
  Charles JACQUET (Ainsi que tout le bureau du syndicat des métaux de Pompey) est licencié dans la vague de répression qui suit l'échec de la grève générale des 29 et 30 novembre 1938 (20, 6 % de grévistes dans les Métaux, 8 % dans la métallurgie, 20, 4% dans les mines de fer). Il travaille alors à la S.N.C.F tout en restant à la tête du syndicat. En septembre 1939, il se désolidarise publiquement de l'URSS et déclare ne plus avoir rien de commun avec le "PC-SFIO" Il quitte le Parti communiste à la suite du Pacte germano-soviétique. Le 17 avril 1942, la Feldgendarmerie l'arrête à son domicile, à l'heure de midi, au cours d'une grande rafle dans Pompey et Frouard, à la suite d'une distribution de tracts contre l'occupant la nuit précédente. Quinze ou vingt hommes sont emmenés comme otages. Certains avaient assuré des responsabilités diverses en tant que syndicalistes métallurgistes avant la déclaration de la guerre. Interrogés dans les locaux de la Gestapo rue Albert 1er à NANCY (où une plaque commémorative a été apposée), ils sont conduits à la prison Charles III de NANCY. La plupart sont relâchés, sauf Charles JACQUET et Lucien PIERSON de Frouard. Ils sont placés en "cachots secrets". Leurs familles ne les reverront plus. Au début de juin, Charles JACQUET est remis aux autorités allemandes et il est interné au camp de ROYALLIEU à COMPIEGNE centre de transit (Le second est DRANCY pour les personnes de confession juive) en vue de sa déportation comme otage. Il est déporté à AUSCHWITZ dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 ». Ce convoi d’otages est composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur enregistrement à AUSCHWITZ) Ces arrestations sont des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviques» responsables, pour Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Son matricule à AUSCHWITZ n’est pas connu. Le numéro "45681" est signalé comme incertain et il correspond à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules, qui n’a pu aboutir en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Après l’enregistrement, il est enfermé pour la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés) Le 9 juillet ils sont transférés à pied au camp subordonné de BIRKENAU situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés pour être employés à AUSCHWITZ II (approximativement la moitié du convoi) tandis que l’autre moitié reste à Birkenau pour être employés au terrassement et à la construction des Blocks. Les conditions de son décès ne sont pas connues. Ils ne sont plus que 119 survivants sur les 1170 immatriculés à AUSCHWITZ trois ans plus tôt : 1051 de leurs compagnons de déportation ont disparu dans de terribles souffrances. Le 17 mars 1984, une rue à son nom est inaugurée dans un nouveau quartier de Pompey. (Source :http://politique-auschwitz.blogspot.fr) ...........retour liste  | 
             
JACQUOT Jean : âgé de 20 ans, demeurant aux Ecoles de POMPEY, Instituteur intérimaire à l’Ecole de Pompey,
             il est arrêté le 2 mars 1943 puis écroué à la prison d’ECROUVES sous le matricule 1748.
             Il est transféré le 10 mars à COMPIEGNE-ROYALLIEU. Il serait considéré comme disparu. Il pourrait s’agir de JACQUOT Jean, né le 18 mai 1921 à Fesches-le-Châtel (Doubs),
             décédé le 22 janvier 1945 à Sud-Lager camp d'OHRDRUF (Allemagne).
           ...........retour liste 
 LAVIGNE Jean : Lucien, Dominique, né le 28 octobre 1922 à FROUARD,
             employé de bureau, et il y demeurait 39 rue de l’Hôtel de Ville. Arrêté le 2 mars 1943 après une rafle
             il est emprisonné à la prison d’Ecrouves le 8 mars sous le matricule 1776. Il est transféré au camp de COMPIEGNE ROYALLIEU le 10 mars et il est intégré au transport n° 94 du 20 avril pour le camp de MAUTHAUSEN (Matricule 28 239)
             Il sera successivement transféré aux camps de WIENER-NEUDORF et WIENER-NEUSTADT où Il serait décédé le 26 septembre 1943.
           ...........retour liste 
MARTON François :né le 03 avril 1906 à MOIVRON (54), demeurant à FROUARD, père de 5   enfants, réfractaire du STO, en fuite, il est arrêté par la milice à VALENCE   en compagnie de Jean ROUSSEAUX, René BERNARD et René FURHMAN. Ils sont conduits    à LYON et interrogés brutalement par les miliciens. François MARTON qui réclame   de l’eau est obligé de boire de l’eau chaude. Puis ils sont transférés au camp   de ROYALLIEU à COMPIEGNE, puis à  AUSCHWITZ le 27 avril 1944 dans   le convoi dit « des Tatoués » où il reçoit le matricule 186040, tatoué   sur l’avant-bras gauche. Il est transféré à BUCHENWALD le 14 mai 1944 avec ses   camarades mais ensuite il n’est pas intégré au convoi devant rejoindre   FLOSSENBURG. Selon  les  documents émanant de « la Fondation pour la mémoire de   la déportation »   il serait décédé au camp de DORA (Usine d’armement   souterraine) le 28 décembre 1944. Jusqu’au camp de BUCHENWALD il était dans le   groupe solide d’amis constitué de Jean ROUSSEAUX, René BERNARD et René   FURHMAN.
           ...........retour liste 
PIERSON  Lucien : est né le 21 décembre 1901 à Frouard (Meurthe-et-Moselle)
             il habite au 36 rue de l'Hôtel de Ville à FROUARD au moment de son arrestation.
             Il est marié, père d’un enfant. Métallurgiste, il est employé comme lamineur aux Forges et Aciéries de Pompey. Adhérent du Parti communiste depuis sa création (1920),
             il est délégué syndical (CGT) depuis 1936 et membre du Bureau syndical. Le 7 avril 1942, à 4 heures du matin, la Gestapo l'arrête à son domicile, à son retour du travail, à la même date que Fernand BIGARÉ et Charles JACQUET.
             Il est interné au camp de ROYALLIEU à COMPIEGNE, en vue de sa déportation comme otage.
             Il est déporté à AUSCHWITZ dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 ».
             Ce convoi d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT)
             et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur enregistrement à AUSCHWITZ) ils étaient les otages par rapport aux représailles allemandes destinées à combattre, en France,
             les « judéo-bolcheviques » responsables pour Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
             Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à AUSCHWITZ le 8 juillet 1942 est inconnu. Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13.
             Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de BIRKENAU, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession.
             Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à AUSCHWITZ. Aucun des documents sauvés de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz,
             ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
             Il décède le 18 septembre 1942 d’après les registres du camp. Sa mort à AUSCHWITZ, aurait été annoncée à sa famille par la Gestapo en 1942.
             Selon le témoignage de Fernand BIGARÉ son corps fut brûlé dans un des crématoires du camp de BIRKENAU à la suite d'une grande "sélection" des inaptes au travail dans le camp,
             qui l'avait conduit à mourir dans une chambre à gaz. Il est déclaré "Mort pour la France" et "Mort en déportation" J.O. du 14 décembre 1997. Une plaque scellée à la Mairie de FROUARD rappelle son souvenir.
             Son nom figure sur le monument aux Morts du cimetière communal. Son fils l’a représenté au sein de l’Association.
           ...........retour liste 
POIRION : disparu. 
           ...........retour liste 
TOURETTE Pierre : né le 17 avril 1882 à BOUXIERES AUX DAMES.
             Il est interpellé par la Gestapo et incorporé dans le neuvième transport de « NN » vers le SS-Sonderlager d’HINZERT au départ le vendredi 28 août 1942 de Paris.
             Il est composé de 29 hommes, dont 28 français et 1 belge. Le motif d’arrestation connu, pour 12 d’entre-eux, c’est la détention illégale d’armes de chasse ou de guerre,
             3 sont originaires de Meurthe-et-Moselle et ils sont arrêtés ensemble en juillet 1942 pour leurs activités dites « communistes ») (La famille DAGO).  Il serait décédé le 08 mai 1945 à BUCHENWALD.
           ...........retour liste  
TOURETTE  Jacques : né le 23 octobre 1919, le fils de Pierre TOURETTE, il est intégré dans le convoi du 06 avril 1944 au départ de COMPIEGNE à destination du camp de concentration de MATHAUSEN,
             il serait décédé le 11 février 1945 à GUSEN-MATHAUSEN (Autriche).
           ...........retour liste 
SCHLECHT  Suzanne : né le 04 mai 1914 à POMPEY, incarcérée au KZ de RAVENSBRUCK,
             elle serait décédée le 27 avril 1945 à UNTERTRAUBENBACH.
             Selon mes recherches elle a très vraisemblablement été transférée au camp de concentration de FLOSSENBURG, ou dans un de ses kommandos, dans les premiers mois de l’année 1945.
             Le 22 avril 1945 les habitants d’UNTERTRAUBENBACH voient arriver une colonne de détenus affamés encadrée par des SS, c’est une colonne à pied évacuée du camp de FLOSSENBURG.
             Au cours de la nuit du 22 au 23 avril 1945 les habitants ont enterré des corps de détenus abattus par les SS entre UNTERTRAUBENBACH et THIERLSTEIN.
             Les SS ont érigé des barrages antichars dans le village pour ralentir l’arrivée des soldats américains. Des fusillades ont été entendues et beaucoup de SS se sont enfuis en abandonnant leurs armes.
             La moitié du village sera brûlé. 
           ...........retour liste 
           
    
    BATELIER  Edmond : demeurant à FROUARD, et travaillant aux Aciéries, il est déporté au camp de DACHAU. Il est aujourd’hui décédé.
           ...........retour liste 
BARBERY Daniel : né le 12 mai 1922, il demeure 105 rue des Jardins Fleuris à Pompey lorsqu’il est arrêté le 2 mars 1943 lors d’une rafle à NANCY.
  Incarcéré à la prison d’Ecrouves le 08 mars avec le matricule 1754, il est transféré à COMPIEGNE-ROYALLIEU le 10 mars.
  Il est intégré au transport n° 94 du 20 avril 1943 à destination du camp de concentration de MAUTHAUSEN avec le matricule 27 765.
  Il sera ensuite transféré à EBENSEE où il sera libéré le 06 mai 1945. Il est décédé le 21 janvier 1990. 
           ...........retour liste 
BIEGE  Louis : né le 03 décembre 1921, demeurant 58 Place Nationale à Frouard au moment où il est arrêté le 2 mars 1943 lors d’une rafle.
  Alors que la majeure partie des jeunes de FROUARD et de POMPEY est relâchée, le maire et la famille sont toujours sans nouvelles de lui à la date du 15 juin.
  Il est incarcéré à Ecrouves le 9 mars 1943 sous le matricule 1827, puis Il est transféré à COMPIEGNE-ROYALLIEU le 10 mars pour être intégré au transport n° 94 du 20 avril 1943
  à destination du camp de MATHAUSEN (Matricule 27 797) Ensuite il sera transféré à WIENER-NEUSTADT, puis SCHLIER et enfin EBENSEE d’où il sera libéré le 06 mai 1945. 
           ...........retour liste 
 (Source : http://politique-auschwitz.blogspot.fr) ...........retour liste  | 
  
BEAUCOUR Auguste : déporté à MATHAUSEN, décédé le 19 mars 1987. 
           ...........retour liste 
  | 
  
BREG Louis : déporté au camp de BUCHENWALD, décédé le 06 novembre 1988. 
           ...........retour liste 
CLOSS Pierre : né le 08 avril 1920, ouvrier à l’usine, il demeure à FROUARD. Il est arrêté le 02 mars 1943 au cours d’une rafle puis incarcéré à la prison d’ECROUVES le 08 mars sous le matricule 1781.
  Il est transféré le 10 mars au camp de COMPIEGNE-ROYALLIEU, puis intégré dans le transport n° 94 du 20 avril 1943 à destination du camp de MATHAUSEN (Matricule 27 909)
  Il sera successivement affecté à LOIBL PASS (Creusement d’un tunnel routier) puis GUSEN II d’où il sera libéré le 05 mai 1945. Il est décédé. 
           ...........retour liste 
 Il est successivement incarcéré au camp de concentration d’HINZERT (Matricule 4985) dans les prisons de DIEZ, BRIEG, LÖWEN, BRESLAU, LANGENBIELAU où il subit les pires tortures : il est entre-autres ligoté dos-à-dos avec un autre détenu durant plusieurs jours sans boire ni manger. Compte tenu de l’avancée de l’Armée Soviétique, Mario DAGO est intégré dans un convoi évacué de la prison de LANGENBIELAU et il est immatriculé au camp de concentration de FLOSSENBURG sous le n° 89527, le 06 avril 1945 il est transféré au Kommando de DRESDE (Camp secondaire de FLOSSENBURG) puis évacué à DACHAU d’où il est libéré le 29 avril 1945. Son frère DAGO Florent a été exécuté le 24 octobre 1943 à SCHWEIDNITZ et son père DAGO, Tranquillo aurait été exécuté à la prison de WITTLICH après un jugement du 18 août 1944 par le Tribunal de BRESLAU.
      Après avoir travaillé aux Aciéries Mario ouvre l’Hôtel Restaurant des ROUTIERS à FROUARD. Il est décédé.  | 
  
DARMOIS Henry : déporté au camp de BUCHENWALD, décédé. 
           ...........retour liste 
 DEBIAS André, né le 16 novembre 1922, il est marié à Lucie ROUSSEAUX et demeure à POMPEY rue de METZ. Il est père de deux enfants. Son père recherché par la Gestapo dirige un réseau de résistance à NANCY. André est arrêté le 02 mars 1943 à NANCY au cours d’une rafle devant la Brasserie Viennoise après une manifestation des jeunes patriotes dans cette ville. Réfractaire au STO la Gestapo le presse brutalement de dénoncer la cache de son père qu’il ignore. Sa détention est maintenue à la prison d’ECROUVES (54) depuis le 8 mars sous le matricule 1772. Il est transféré à COMPIEGNE-ROYALLIEU le 20 mars puis intégré au transport n° 94 du 20 avril 1943 à destination de MATHAUSEN (Matricule 27 945) après 5 jours et cinq nuits de transport, puis le 15 mai 1943 il est intégré à un convoi à destination de NEUSTADT dans la banlieue de VIENNE. Il travaille comme électricien dans une usine qui est bombardée le 13 juillet 1943. Il est transféré au camp de REDL ZIPF dans le Tyrol autrichien. Les kommandos construisent une usine souterraine pour la production de fusées V2 à carburant. Vers le 10 décembre 1943 il s’évade seul par une température de – 28°. Après une cavale qui dure plusieurs semaines mais alors qu’il arrive dans la banlieue de STRASBOURG il est arrêté par une patrouille allemande. Après un interrogatoire musclé il est raccompagné dans son camp d’origine par quatre soldats. A son arrivée il est battu à coups de bâton par le Commandant du camp jusqu’à son évanouissement. Il est présenté sur la place d’appel munis de gros boulets aux chevilles au moment du retour des kommandos du travail. On l’enchaîne dans une pièce servant de lavabos jusqu’à son transport à MATHAUSEN où il est enfermé dans la cellule 20 de la forteresse, les mains attachées à un radiateur durant 33 jours debout avec un repas tous les quatre jours. Il n’est pas fusillé ou pendu mais transféré à BUCHENWALD et il rejoint fin février 1944 le kommando de DORA où son travail forcé consiste à poser des voies de chemin de fer pour la liaison avec l’usine souterraine. Il était FLUG PUNKT (Tir à vue) et sa veste comportait une cible noire blanche et rouge. Au mois d’avril 1945 2000 détenus évacuent et ils sont embarqués dans un train qui atteint RAVENSBRUCK au bout de dix jours de voyage.  Son Kommando est chargé de  creuser  des fossés antichars pour ralentir la progression des  blindés russes. Du fait de l’avancée de l’armée rouge sur le  front l’évacuation à pied se fait centaine par centaine chacune  encadrée par 20 SS. Il s’évade au cours de la marche forcée et  il est recueilli par des soldats de l’armée soviétique. Il  rejoint l’armée américaine puis la Belgique par la Hollande pour  se retrouver au centre de rapatriement de LILLE. Le 21 mai 1945 il  arrive sur le quai de la gare de NANCY à 3 heures du matin. Il pèse  38 kg. Il est titulaire de la médaille des évadés. Il est décédé.  | 
  
DEHANT Jean , le 11 novembre 1943 le drapeau français  est hissé secrètement au sommet d’une des cheminées des hauts  fourneaux par Georges CHRETIEN (Qui réussira  à échapper à la Gestapo) Jean DEHANT et  Maurice MAUCHAMP. Le 24 février 1944 Jean DEHANT est arrêté par la  Gestapo, transféré à COMPIEGNE ROYALLIEU puis déporté à  AUSCHWITZ (Matricule 185401)  convoi du 27 avril 1944 dit convoi des Tatoués, puis BUCHENWALD (Matricule 53745) (Ancien responsable du Service Social des Aciéries). Il est décédé.
           ...........retour liste 
DUBOIS Marcelle , épouse de monsieur DUBOIS directeur de la Société des  Pompes Funèbres Générales à POMPEY durant plusieurs décennies.  Employée à la Mairie de BESANCON dès 1940 elle commence par  établir de fausses cartes d’identité et d’autres faux documents  pour permettre aux évadés de rejoindre la ligne de démarcation.  Elle cache de nombreux réfractaires au Service du Travail  Obligatoire. En liaison avec les Groupes de francs-tireurs elle est  chargée de constituer des dépôts d’armes sous le pseudonyme de  Madame ADELE puis de Madame RENEE. Elle est dépositaire des tracts  et des journaux clandestins. Elle assure le ravitaillement des  réfractaires et des maquisards, elle collecte des fonds. Elle est  interpellée par la Gestapo le 10 septembre 1941. Conservant son  sang-froid elle nie et faute de preuves elle est relâchée. A sa  sortie de prison elle poursuit ses activités clandestines qui durent  jusqu’au 28 février 1944 date de sa seconde arrestation. Elle est  enfermée durant 47 jours à la prison de la Butte à BESANCON puis  au fort de ROMAINVILLE. Elle est déportée au camp de concentration  de RAVENSBRUCK le 20 mai 1944 puis au Kommando de SEVODAN-SUR-EGGER  camp subordonné au camp de concentration de FLOSSENBURG. Elle est  libérée le 07 mai 1945 par l’armée américaine. Elle est  sérieusement handicapée à la suite des tortures et des mauvais  traitements subis. Le 20 novembre 1946 pour sa brillante conduite  elle est décorée de la médaille de la Résistance et de la Croix  du Combattant Volontaire de la Résistance le 20 novembre 1946. Le 9  juin 1948 elle est nommée Sous-Lieutenant dans la Résistance  Intérieure française. Elle est décorée le 21 mars 1960 de la  Croix de Chevalier de la Légion d’honneur et de la Médaille  Militaire avec palmes. La cérémonie a été ponctuée par un  brillant discours du Docteur ZIVRÉ Maire de POMPEY. Elle est décédée.
           ...........retour liste 
FOULDRIN Raymond Louis Émile Eugène , il est né le 26 mars 1917 à Dieppe. Il est déporté, via Schirmeck, à Dachau le 14 octobre 1944. Il en est libéré le 29 avril 1945. Il décède le 30 mai 206. (Merci à Christine Lemarquis)
...........retour liste   
FOUSSE Adolphe , déporté aux camps d’AUSCHWITZ (Matricule  185570) BUCHENWALD (Matricule  53978) puis FLOSSENBURG il est décédé le  11 septembre 1972.
 		 ...........retour liste 
FROCOT Hubert , né le 18 janvier 1911, à partir du camp de COMPIEGNE  ROYALLIEU il est embarqué dans le convoi du 27 avril 1944 dit « des  Tatoués » pour être déporté aux camps d’AUSCHWITZ  (Matricule 185585), et  de BUCHENWALD (Matricule 53302) puis FLOSSENBURG. Il est décédé.
           ...........retour liste 
 FUHRMANN René , réfractaire au STO, en fuite il est arrêté à VALENCE puis  incarcéré par la Milice et la Gestapo à LYON. Après des  interrogatoires brutaux, Il est transféré au camp de  COMPIEGNE-ROYALLIEU puis  déporté aux camps d’AUSCHWITZ  (Matricule 185588)  BUCHENWALD (Matricule 52788) FLOSSENBURG, il est décédé le 10 juin 1966. Il était père de 7  enfants.
        
      (voir sa carte)   | 
  
FUSS Gabriel , déporté à DACHAU, il est décédé le 11 septembre 1972.
           ...........retour liste 
GENESTE Robert , né le 21 octobre 1911 à DOMBASLE,  dans le convoi du 27  avril 1944, dit « des Tatoués » parti de  COMPIEGNE-ROYALLIEU, il est  déporté à AUSCHWITZ (Matricule  185646) BUCHENWALD (Matricule  53744) Il est décédé le 18 juillet 1986.
           ...........retour liste 
GROSSE André , tourneur  au service Etirage, ancien dirigeant de la section OFP football, il  est déporté dans plusieurs camps. Il est décédé le 16 janvier  1979.
           ...........retour liste 
 GUERIN Christiane , sa famille est une cellule de résistance active à  POMPEY. Début août 1944 à l’âge de 18 ans elle est arrêtée à  son domicile de POMPEY par la Gestapo ainsi que son père, son frère  et un jeune réfugié recueilli par ses parents. Elle est interrogée  brutalement puis emprisonnée à la prison Charles III à NANCY. Elle  est déportée à RAVENSBRUCK le 28 septembre 1944 puis à HAMBOURG.  Libérée, marquée dans sa chair,  elle est évacuée vers la SUEDE  puis par avion en France. Elle est décédée le 20 octobre 1975. Une  rue de POMPEY a été baptisée à son nom. (voir sa carte)
        
        | 
  
HARLON Jean , il est arrêté par la Gestapo en 1943 pour des actes de  résistance. Après un transit au camp de COMPIEGNE, il est déporté  aux camps d’AUSCHWITZ (Matricule 185726)  BUCHENWALD (Matricule 53227) puis FLOSSENBURG. Il est décédé le 31 décembre 1984.
           ...........retour liste 
LEJAL Jacques , né  le 03  mai 1923, étudiant il est arrêté le 2 mars 1943 au cours d’une  rafle à NANCY, il est incarcéré à la prison d’ECROUVES le 8  mars sous le matricule 1768.  Il est ensuite transféré au camp de COMPIEGNE-ROYALLIEU  le 10 mars  1943. Il est intégré au convoi n° 94 du 20 avril 1943 à  destination du camp de MATHAUSEN sous le matricule 28256.  Il sera transféré au camp d’EBENSEE d’où il sera libéré. Il  est décédé (Ancien Directeur du personnel aux Aciéries)
           ...........retour liste 
LAURENT Jean , déporté au camp de MATHAUSEN, décédé.
           ...........retour liste 
KLUFTS Emile , déporté au camp d’HINZERT, décédé.
           ...........retour liste 
MAGIS Robert , né le 22 juillet 1922 à FROUARD, contremaitre au service  parc à stock aux Aciéries de POMPEY, il appartient au réseau de  résistants du Groupe « Lorraine ». Arrêté, il est  déporté successivement dans les camps de concentration de  BUCHENWALD et SCHÖNEBECK. Il est décédé le 11 juillet 1971.
           ...........retour liste 
MAUCHAMP Maurice , le 11 novembre 1943 le drapeau français est hissé  secrètement au sommet d’une cheminée des hauts fourneaux par  Georges CHRETIEN (Qui échappera à la Gestapo) Jean DEHANT et  Maurice MAUCHAMP. Il est déporté et il  décède le 22 mars 1975.
           ...........retour liste 
METZINGER Emile , déporté aux camps d’AUSCHWITZ (Matricule  186074) BUCHENWALD (Matricule 53266),  FLOSSENBURG, il est décédé.
           ...........retour liste 
MORUZZI André , déporté au camp de MATHAUSEN, décédé.
           ...........retour liste 
MUNSCH Maurice , résistant demeurant à FOUARD, il  est interpellé par la Gestapo et torturé. Il n’a jamais parlé.  Transféré au camp de concentration de NEUENGAMME il y décédera.  Son corps sera rapatrié d’Allemagne dans les années 1960 et  inhumé au cimetière de FROUARD en présence du Chanoine BERNECKER,   de l’Abbé TULLI et du Curé DE VIENNE. Le Maire monsieur FRIGERIO  et de nombreuses Associations patriotiques lui ont rendu hommage.
           ...........retour liste 
NOEL Gaston , déporté  au camp de concentration de NEUENGAMME. Décédé. 
           ...........retour liste 
PIERSON Lucien , Directeur des Aciéries, il refuse de se soumettre aux ordres  des occupants et il entre dans les rangs de « Lorraine  Résistance ». Il parvient à soustraire plusieurs centaines de  jeunes au Service du Travail Obligatoire. Dans le même temps il fait  embaucher à l’usine des alsaciens, des mosellans et des  prisonniers évadés. Il est interpellé par la Gestapo le 09 juin  1944 pour attitude antiallemande et il est déporté au camp de  concentration de NEUENGAMME. Mobilisé en 1914 il était titulaire de  3 citations à l’Ordre de l’Armée, de la Croix de Chevalier de  la Légion d’Honneur et de la Croix de Guerre 1914-1918. Il est  promu au grade d’Officier de la Légion d’Honneur en 1959 et  celui de Commandeur en 1968. Il est décédé le 07 septembre 1971.
           ...........retour liste 
  
  PUCHOT Raymond , ajusteur au  Tour à cylindres, résistant du Groupe « Lorraine ». En  compagnie de Robert MAGIS il organisait une chaîne d’évasion des  prisonniers de guerre. Recherché par la Gestapo il décide de  rallier les forces françaises libres via l’Espagne. Au cours de  son périple il est interpellé et emprisonné à la prison du Fort  du Hâ à BORDEAUX. Après un transfert à COMPIEGNE il est dirigé  vers le camp de concentration de BUCHENWALD. Il a été décoré de  la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur. 
           ...........retour liste 
RHEIN René ,  François , né le 1er  juillet 1922, demeurant à POMPEY 1 rue de de METZ, employé de  bureau, il est arrêté le 2 mars 1943 au cours d'une rafle. Il est  incarcéré le 9 mars à la prison d’ECROUVES sous le matricule  1812. Il  est transféré au camp de COMPIEGNE-ROYALLIEU le 10 mars, puis il  est intégré au transport n° 95 du 28 avril 1943 à destination du  camp de  SACHSENHAUSEN avec le matricule  65 081.  Il pourrait avoir intégré dans un transport dit HEINCKEL à  destination du camp de FLOSSENBURG en février 1945 d’où il aurait  été libéré en mai 1945. 
           ...........retour liste 
 ROUSSEAUX Jean , né le 27 janvier 1922 et demeurant à POMPEY 122 rue de METZ.  Il est interpellé une première fois lors d’une manifestation à  NANCY et il est incarcéré à la prison CHARLES III. Il est libéré  suite aux demandes  pressantes de la Direction des Forges et Aciéries de  POMPEY. Réfractaire du STO, en fuite de l’usine de VÖLKLINGEN en  Sarre ou il a été transféré, il est arrêté à VALENCE en  compagnie de René BERNARD, René FUHRMANN et François MARTON également réfractaires au STO, puis ils sont incarcérés par la  Milice et la Gestapo à LYON. Après des interrogatoires musclés il  est transféré au camp de COMPIEGNE-ROYALLIEU, puis le 27 avril 1944  dans le convoi dit « Des Tatoués » il est déporté  successivement à AUSCHWITZ (Matricule 186363)  BUCHENWALD (Matricule 52789)  et FLOSSENBURG (Matricule 10162)  Il est affecté au Kommando de la gare avec des détenus allemands,  des officiers soviétiques, des polonais et des français. Il est le  témoin de tous les convois de détenus et ceux assassinés au cours  des transports ayant transité par la gare de FLOSSENBURG, de tous  les convois de malades transférés pour être gazés ou assassinés  à GROSS ROSEN, MATHAUSEN et autres.  Il sera employé à la carrière  de granit et au crématoire (Les  détenus du Sonderkommando sont des témoins qui sont assassinés au  bout de quelques mois) durant une journée  grâce à l’intervention d’un interprète français Jean SCHMIDT affecté à la Kommandantur. Il sera libéré au cours de la marche  d’évacuation dite « marches de la mort » par l’armée  américaine. Il est décédé le 18 décembre 1990. ( voir : carte 1 , carte 2 )  | 
  
ROYER Albert , déporté il est décédé en juin 1967.
           ...........retour liste 
  
  TANNEUR Jeanne , née le 28 janvier 1911 à LIVERDUN, déportée à  RAVENSBRUCK dans un transport parti de PARIS le 11 août 1944 (Matricule 61151) Elle  est transférée successivement à TORGAU,   Kommando de BUCHEWALD. Ce Kommando de femmes, situé à 50 km au  nord-est de LEIPZIG, est ouvert en septembre 1944, le Kommando  travaille pour une usine de munitions et d'explosifs. 250 détenus  s'y trouvent en janvier 1945. Il est évacué sur RAVENSBRUCK puis à ABTERODE. Ce Kommando  situé à 40 km au nord-ouest d'EISENACH en THURINGE est créé en  octobre 1944 pour accueillir, dans une ancienne mine de potasse, une  usine BMW fabriquant des pièces de moteurs d'avions. Un autre  Kommando de femmes fabrique des explosifs. L'effectif y est de 230  hommes et 250 femmes au 31 janvier 1945, dont quelques français.  Le  site est évacué en mars-avril 1945, principalement vers BUCHENWALD.  Elle est décédée en juillet 1979.
           ...........retour liste 
SCHMIDT Robert , déporté aux camps du STRUTHOF et DACHAU, décédé.
           ...........retour liste 
SCHMIDTT Jean , déporté à AUSCHWITZ (Matricule  186431) BUCHENWALD (Matricule 53942), FLOSSENBURG où il est employé comme  interprète auprès de la Kommandantur. Il a œuvré inlassablement  pour obtenir des affectations moins difficiles, compte des conditions  climatiques, dont ont profité de nombreux détenus. Il est décédé.
           ...........retour liste 
STEWART Jean-Claude ,  résistant il est arrêté par la Gestapo le 23 mars 1944 à  CHABRELOCHE pour sa participation à un réseau de résistance,  incarcéré à COMPIEGNE-ROYALLIEU il est déporté à AUSCHWITZ  (Matricule 186440) par  le convoi du 27 avril 1944 convoi dit « des Tatoués »  puis il est transféré à BUCHENWALD (Matricule  53420). Le 09 juin 1944 il est transféré à  SCHONBECK SUR ELBE d’où il s’évade le 14 avril 1945, il est  repris et incarcéré au STALAG XI A d’ALTENGRABOV sous le faux nom  de Jean DUPUIS. Il est décédé. (Ancien cadre des Aciéries).
           ...........retour liste 
TEPUS Yvan , né le 12  octobre 1922 à NEBOZSE (Yougoslavie) à partir du camp de  COMPIEGNE-ROYALLIEU avec le convoi du 27 avril 1944, convoi dit « des  Tatoués » il rejoint le camp d’AUSCHWITZ (Matricule  186459) puis le camp de BUCHENWALD. Il est  décédé. 
           ...........retour liste 
WINANDY Jean-Marie , né le 21 mai 1921 à POMPEY où il demeure  38 rue des  Jardins à POMPEY. Il est arrêté le 2 mars 1943 et incarcéré à  la prison d’Ecrouves le 9 mars 1943 sous le matricule  1826.  Transféré au camp de COMPIEGNE-ROYALLLIEU le 10 mars et il est  intégré au transport n° 93 du 16 avril 1943 à destination du camp  de MATHAUSEN (Matricule  26 993). Il est  décédé.
    ...........retour liste 
FOULDRIN Raymond , déporté  au camp de BUCHENWALD.
           ...........retour liste